Tuesday, 27 October 2015

La double mystère


La Double Vie de Véronique (1991)


Ce film est certainement mystérieux, or, j’irais jusqu’à dire qu’il est très bizarre. La première scène ouvrit avec une présentation de l’amour, assez cachée, entre un homme et ce qu’il apparaît à être une lycéenne. Néanmoins, la passion est haute, donc on semble assez confortable de le voir. Ici se met un film qui est trempé dans le mystère, et les teintes de la nostalgie, par exemple la sépia.
 
Le titre du film vous explique nettement le prologue mais comment les deux Véroniques sont tressées, reste inconnu. Cependant, la première Véronique est peut-être la plus importante, même la Véronique originale?  On ne saura pas. La Vie de Véronique est une série d’événements qui atteint son point culminant à côté de la tension au sein du drame, qui augmente. Il faut qu’on dire que la musique, écrit par Preisner, le composeur préféré du réalisateur: Krzysztof Kieslowski (Trois Couleurs Blue, Blanc et Rouge). Aussi atteint son note le plus aigu/haut, à ce moment, il semble que ces secondes exactes déroulent comme destinés. Il y a une atmosphère de la beauté, mais aussi la tristesse et la peine. Nous ne savons pas toutes les raisons pour laquelle il y a si tant des émotions qui coulent de sa voix. Si on se souvient les accrochages dans les rues de Poland, et les scènes où il y a les petites vieilles femmes, qui marchent seules, à travers la rue avec leurs dos pliés, il pourrait expliquer la tristesse, la tristesse qui règne à cause de la pauvreté et le labeur qui est enracinée dans leur société communiste.

D’ailleurs, on voit Véronique avec ses cheveux plus courts dans Paris. Elle est une femme moderne, en outre, elle a vécu sa vie en Paris avec la sentiment qu’elle n’était pas toujours seule, mais après une sentiment plus profond, que ressemble le sentiment d’un mort ou d’un manque de quelqu’un. Désormais, elle peut dire qu’elle semble séparer de cette chose que lui donne la sécurité de temps en temps. Le film commence à devenir plus étrange, et l’action ralentit, chaque mouvement qu’elle fait est plus lent et aussi plus léger. Elle apparaît de flotter parmi les sons du motif qui retourne de façon aléatoire. Voilà, on nous présente avec le lien qui connecte les deux Véroniques, mais que ce soit profond ou un lien très simple, encore, nous ne savons non plus.

Autant que je puisse en juger, ce qui est le moment le plus poignant, c’est la rencontre du marionnettiste. Il arrive dans son camion, avec une image de son organisation qui semble que ce soit très neutre, inattendu. Mais en découvrant que l’histoire qu’il agit presque ressemble la vie de Véronique, le symbolisme de cet homme augment.  Alexandre Fabbri (Philippe Volter, un homme francais qui a un air similaire de John Cage dans Wings of Desire) est un sauveur, choisi très superficiellement par Véronique, elle l’adore grâce aux… rien, elle n’explique jamais, pourtant il s’arrive qu’elle déclare à son papa, son amour de cet homme obsédant, mais même, son père ne comprend guère. Finalement, la verre duquel contre elle a pressé sa visage, disparaît, et elle peut rencontrer et se rejoindre avec quelqu’un de grande importance. Le film pose la question ; qu’est que c’est l’amour, et qu’est que c’est l’importance de l’action sexuelle ? Pour Véronique, il est une résolution de sa vie, pour se connecter avec quelqu’un d’autre, elle se complète. Mais dans le monde vrai, où personne n’existe dans deux villes, pourquoi le directeur utilise le motif de Véronique ?
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